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La photographie sociale ne date pas d’aujourd’hui, mais plutôt de la fin du XIXe siècle. Elle permet de garder notre héritage en mémoire, de capturer des moments forts de notre temps. Si elle dépeint parfois des coutumes, des moments de fête, elle part souvent d’un problème sociétal en vue de changer les choses. Découvrez l’univers de Ken Wong-Youk-Hong !

Le pouvoir des photos

Bordelais né en Guyane, Ken Wong-Youk-Hong nous amène à porter un regard différent sur notre société, il veut casser les stéréotypes. Il parle souvent de l’influence de sa grand-mère qui lui a transmis des valeurs d’altruisme et d’empathie. Ses portraits sont touchants et d’une telle force qu’ils nous émeuvent, ils révèlent de belles personnes, de « belles âmes » pour reprendre ses mots.

Grâce à son appareil photo, il nous fait découvrir des mondes à part, parfois cachés : la vie dans la rue, des visages de l’Asie, des sportifs, des migrants, des artistes, des hommes et des femmes qui se battent au quotidien… Son art nous donne envie de sortir et de rencontrer des gens, d’en apprendre davantage sur eux, leur parcours, leur histoire. Ces rencontres à travers les photographies font du bien, tissent un lien indirectement et poussent à tendre la main vers l’autre.

Ken permet au monde de s’exprimer au travers de regards, de sourires, d’images fortes, il a un engagement fort contre les injustices. Ce sont les sans-abris que Ken a souhaité immortaliser à ses débuts. Ces individus que l’on peut croiser quotidiennement sans forcément leur prêter attention, lui s’est lié d’amitié avec eux. Ils ont tous une histoire à raconter et Ken leur redonne une identité grâce à ses formidables clichés.

Ken Wong-Youk-Hong, un photographe engagé

Mais Ken ne se contente pas de faire des photos. Certes, celles-ci lui permettent de passer un message mais elles servent aussi et surtout d’appels à l’aide. Elles lui offrent l’occasion de révéler le visage et la détresse de familles de réfugiés. Il a organisé des collectes, déclenché des élans de solidarité sans précédent. Il est un peu un ange gardien, le super-héros de ceux qui sont abandonnés de tous.

L’ancien vendeur de prêt-à-porter haut-de-gamme qui a fait de la photographie son métier a de nombreuses expositions à son actif. La dernière en date, intitulée « Les oubliés » s’est tenue à Marcheprime en novembre 2020. En attendant la prochaine, vous pouvez découvrir son art sur sa page Facebook : l’œil de Ken.

Article rédigé par Caroline K.N

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