Depuis très longtemps, les algues sont récoltées pour leurs multiples vertus. On peut les retrouver dans nos cosmétiques, nos médicaments, nos jardins et même dans nos assiettes. La société Algopack a poussé leur utilisation encore plus loin, en faveur de notre planète.
Qui est Algopack ?
La société bretonne Algopack a été créée en 2010 par un ancien cadre de l’industrie du plastique. Elle se sert d’algues pour fabriquer une matière faite entièrement de déchets d’algues brunes. Leur histoire a commencé avec Algoblend, un matériau composé de 50% de plastique et 50% d’algues. Et aujourd’hui ils vont encore plus loin avec une matière 100% biologique.
Les algues n’ont pas besoin d’engrais ou de pesticides pour pousser, et bien entendu inutile de les arroser ! Algopack utilise principalement des Sargasses. Cette variété dérive depuis le Brésil et s’échoue dans les Caraïbes, ce qui provoque de graves pollutions. Grâce à cette société innovatrice, les algues se rendent utiles en devenant du bioplastique.
On transforme ces déchets marins en petites granules grâce à un procédé mécanique et thermique. Cette action ne requiert pas beaucoup d’énergie et elle ne produit pas de déchet. On peut ainsi produire des centaines de tonnes de granules chaque année.
D’autres avant eux avaient trouvé des solutions alternatives au plastique mais jamais de manière si écologique. Citons par exemple les agro plastiques faits d’amidon de peau de banane ou de maïs, des cultures qui nécessitent tout de même beaucoup d’eau, de terres et de produits nocifs, ce qui n’est pas une solution idéale.
Une invention récompensée
En 2018, Algopack a fait partie des lauréats du concours Ma Pub Ici qui récompense chaque année 14 projets innovants qui se préoccupent de l’environnement. Le marché de ce matériau écologique est infini : on peut en fait des décorations, des stylos, des pots de fleurs, mais aussi des lits ou même des voitures !
Nous leur souhaitons longue vie et espérons que dans un avenir proche, nous trouverons plus de plastiques à base d’algues qu’à base de pétrole, que cela deviendra la norme pour toutes les industries.
Article rédigé par Caroline K.N