L’œuvre “L’enfant, la taupe, le renard et le cheval” est un livre écrit et illustré par Charlie Mackesy. Il a connu un succès retentissant depuis sa publication en 2019. Ce livre combine à la perfection des illustrations magnifiques et un texte profond.
Synopsis
L’histoire suit les aventures d’un enfant qui rencontre une taupe, un renard et un cheval. Ensemble, ils explorent le monde. Au fil de leur voyage, les personnages partagent des leçons de vie importantes, telles que l’importance de l’empathie, de la gentillesse, du pardon et de l’acceptation de soi.
« La haine fait beaucoup de bruit, mais il y dans ce monde plus d’amour qu’on imagine.»
Un agréable moment de douceur et de poésie
Le style de l’œuvre est unique et captivant. Les illustrations de Mackesy sont magnifiques et pleines de détails, avec un mélange subtil de dessins et d’aquarelles. Les personnages sont dessinés de manière simple. Bien qu’ils soient différents, ils n’en restent pas moins attachants. Les dialogues quant à eux, sont courts mais font preuve d’une grande profondeur émotionnelle.
“L’enfant, la taupe, le renard et le cheval” a été salué par les critiques et les lecteurs du monde entier pour son message positif et sa beauté artistique. En 2020, il a remporté le prix Waterstones Book of the Year. Par ailleurs, cet ouvrage traduit dans plusieurs langues a inspiré une adaptation théâtrale à Londres. Ce n’est pas tout ! Cette œuvre a récemment pris vie à l’écran dans un magnifique film d’animation de NoneMore et Bad Robot Productions, sortie le 25 décembre 2022.
– « Qu’est-ce que tu veux être, toi, quand tu seras grand ? », demande la taupe.
« Sublimer le quotidien », tel est le thème de la 17e édition des Journées européennes des métiers d’art (JEMA) qui se déroule du 27 mars au 2 avril 2023. Pendant une semaine, l’artisanat d’art et les savoir-faire sont mis à l’honneur un peu partout en France et en Europe. Les professionnels ouvrent les portes de leurs ateliers et invitent le public à un moment de découverte et de partage. Céramistes, typographes, maroquiniers, ébénistes, costumiers… près de 300 métiers d’art sont représentés, de quoi susciter la curiosité et éveiller quelques vocations !
Le printemps des métiers d’art
Le début du printemps est l’occasion de pousser la porte de nombreux ateliers pour mieux comprendre les techniques, parfois ancestrales, utilisées par des artisans d’horizons très différents. Lancé par l’Institut national des métiers d’art (INMA) afin de permettre au grand public de découvrir des professions parfois méconnues, ce rendez-vous annuel permet à l’artisanat local d’occuper le devant de la scène le temps d’une semaine.
Visite d’une coutellerie, atelier de tournage chez un potier, découverte d’une fabrique de pâte de verre en compagnie d’un mosaïste, exposition pédagogique chez un maître verrier, initiation à la technique du cannage avec un rempailleur, parcours dans une manufacture de tapis… diverses formules sont proposées pour explorer la richesse du patrimoine issu des métiers d’art.
Près de 7 000 événements, entièrement gratuits et pour tous les publics sont prévus. Pour connaître les initiatives qui ont lieu près de chez vous, consultez le programme ici.
Des rencontres d’exception
À la manière des Journées du patrimoine, les JEMA sont aussi une opportunité de se rendre dans des lieux prestigieux pour prendre part à des événements habituellement inaccessibles au public.
Ainsi, les parisiens pourront assister, au Musée Yves Saint Laurent, à une démonstration de broderie d’or par une spécialiste en orfèvrerie textile, tandis qu’au Musée Bourdelle, un atelier est organisé sur la technique de la pierre de taille.
De multiples activités sont proposées sur le même principe dans toute la France et dans vingt pays d’Europe. Au Capitole de Toulouse, un conférencier restaurateur de peinture explique les techniques utilisées dans la rénovation de la galerie Henri Martin. Et dans le Cotentin, un ferronnier présente les réalisations effectuées, selon des techniques anciennes, pour divers monuments historiques. Pour participer à ces « rendez-vous d’exception », il faut s’inscrire au préalable.
Une palette de métiers à découvrir
Seize familles de métiers sont représentées, englobant chacune une ribambelle de professions spécialisées plus ou moins répandues :
Ameublement et décoration (ébéniste, canneur, rempailleur, doreur, encadreur, graveur sur pierre, mosaïste, mouleur, passementier…)
Architecture et jardin (charpentier, couvreur, vitrailliste, marbrier, menuisier, jardinier du patrimoine…
Restauration (de meubles, de peintures, de vitraux…)
Spectacle (costumier, fabricant de décor, perruquier-posticheur…)
Tabletterie (nacrier, tabletier, fabricants d’objets en bois précieux ou en ivoire comme les plateaux de damiers et d’échiquiers…)
Textile (brodeur, dentellier, tisserand…)
Verre et cristal (verrier)
Passions, transmissions, vocations
Ces journées s’adressent à tous les profils et toutes les tranches d’âge. Elles offrent au public scolaire et plus particulièrement aux adolescents, une mine d’informations concrètes susceptibles de constituer le point de départ d’un projet professionnel. Ces échanges avec des artisans passionnés et la valorisation de ce patrimoine véhiculent des valeurs de transmission. De nombreux centres de formations profitent d’ailleurs de l’événement pour organiser des portes ouvertes et présenter les filières et leurs débouchés. De quoi donner des idées aux jeunes qui se questionnent sur leur avenir, mais aussi une belle source d’inspiration pour les adultes en reconversion.
Ce sont les mots qui viennent immédiatement à l’esprit lorsque l’on contemple les illustrations de l’artiste française Beya Rebaï. Du vert émeraude au rose pêche, en passant par le bleu marine et l’orange coucher-de-soleil, il y a de quoi ravir nos pupilles et booster notre imagination…
Mais cette palette typiquement bariolée n’est pas la seule caractéristique du travail de l’artiste parisienne. Beya Rebaï, née en 1995, se fait connaître aussi par sa fidélité à un medium très peu répandu dans le monde artistique : le pastel à cire.
Le nouveau charme
À la différence du pastel sec, très apprécié par les artistes pour sa pigmentation vivace et sa malléabilité, le pastel à cire n’a jamais connu un franc succès chez les professionnels de l’illustration. Trop gras, trop salissant, trop imprécis… il nous fait penser davantage aux listes de fournitures scolaires, qu’à l’outil d’un artiste professionnel !
Le pastel à cire est effectivement la super-star des cours d’arts plastiques à l’école maternelle… Voilà pourquoi il nous transporte dans l’enfance. Sa consistance est grasse et un peu huileuse, typique d’une époque où l’on n’a pas peur de se salir les mains. Son bout aplati n’est pas du tout adapté pour colorier des détails, mais il est en revanche parfait pour tracer des traits épais et décidés : idéal pour ce moment heureux de notre vie où l’on n’a pas encore intégré la peur des critiques et de « mal faire », et où l’on se laisse porter par l’enthousiasme et par la joie de créer.
Une artiste haute en couleur
En choisissant ce medium insolite, Beya Rebaï a ainsi fait appel à l’enfant caché en elle : le résultat ? De magnifiques dessins, inspirés de la nature et des sentiments simples et joyeux, qui nous émerveillent et nous font sourire. Des palmiers verts et roses, des criques ensoleillées, une famille en randonnée dans la nature, des jardins bordés de cyprès… le tout, caractérisé par la simplicité d’un dessin d’enfant et la profondeur d’une âme adulte.
Ce n’est donc pas étonnant que ses œuvres plaisent aussi bien aux petits, qu’aux grands, qu’aux grands-encore-petits.
Beya Rebaï dessine maintenant pour des grandes marques comme Nike et Caran d’Ache, ainsi que pour des magazines comme Flow. Pour une plongée salutaire dans son univers multicolore, rien de plus simple : il suffit de se rendre sur la page de son portfolio en ligne, beyarebai.com.
Ah chat alors ! Non, vous ne rêvez pas, Le Chat de Geluck, le célèbre auteur belge de bandes dessinées, s’est bien invité sous toutes ses formes dans Paris aux Champs-Élysées. De quoi s’émerveiller… Et avec les beaux-jours, rien de mieux qu’une bonne balade pour profiter du soleil.
Qui a dit que l’on ne pouvait plus voir d’expositions ? Grâce à l’Universal Museum of Art (UMA), pas besoin d’attendre pour observer des chefs-d’œuvre !