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Paris sans voiture pendant les Jeux Olympiques

Paris sans voiture pendant les Jeux Olympiques

Etant nouvelle recrue chez CECF, je vais vous présenter régulièrement des bonnes nouvelles concernant le département du 75.  Cette semaine, mon article portera sur le projet des membres du Conseil de Paris de faire des Jeux Olympiques un évènement sans voiture.

Chaque avant-dernier dimanche de septembre se déroule l’indétrônable « Paris sans voiture ». Les écologistes souhaitent mettre cette pratique en œuvre, mais à plus large échelle : durant toute la quinzaine des Jeux Olympiques de Paris.

L’histoire de Paris Sans Voiture

Testée en 1998, cette journée a été approuvée à plus de 84% des personnes interrogées. Une journée sans voiture vise à expérimenter dans le monde une journée de fermeture de la ville aux voitures. Initialement fixées (en 1996) au 16 septembre au niveau européen, les journées sans voiture font à partir de 2002 partie d’une initiative plus large appelée Semaine européenne de la mobilité. Mises en place dans la majorité des pays d’Europe et dans certains pays du monde, cette journée est devenue habituelle dans les mœurs parisiennes.

 

Une initiative familiale et écologique

Cette année, la journée Paris Sans Voiture s’est déroulée le 17 septembre. Randonnée à roller ou à vélo, balades sur les bords de Seine … Cette journée rime avec sortie en famille, sans bruit, en plus avec le soleil. Comme l’an dernier, c’est toute la ville qui était réservée aux circulations non polluantes, vélos, rollers, trottinettes, skateboard et longboard… les transports en commun ont été largement fluidifié par l’absence de voiture, tandis que 45 minutes de Vélib’ ont été offerte à tous. De quoi découvrir Paris de A à Z.

Selon Airparif, les concentrations de dioxyde d’azote ont été inférieures de 5% à 20% à proximité des axes de circulation par rapport à un dimanche habituel. Le gouvernement estime que 33 millions de litres d’essence et 3000 tonnes de CO2 ont été épargnés.

 

Un évènement souhaitant être reconduit pour les Jeux Olympiques

Les membres du Conseil de Paris souhaiteraient que la capitale organise l’évènement « Paris sans voiture » sur une période de 6 semaines, de l’ouverture des Jeux Olympiques à la clôture des Jeux Paralympiques.

Cet évènement aurait un objectif d’abord écologique, puisque sur 6 semaines quasiment aucune voiture ne circulerait dans Paris, mais aussi économique et touristique : en effet, les transports en commun rouleraient plus librement, permettant d’amener les spectateurs plus rapidement sur les lieux des compétitions, mais aussi de favoriser le tourisme, avec la fluidification du trafic. Ce projet aurait aussi pour but, si il est retenu, de mettre en place les transports en commun gratuit durant toute la période          des Jeux.

Ainsi, l’évènement « Paris sans voiture » pourrait ainsi se généraliser durant 6 semaines, pour le bonheur des touristes, et des Parisiens.

Chez CECF, nous trouvons cette initiative positive pour la planète, permettant de limiter les rejets de polluants dans Paris. Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont donc une bonne occasion de tester cette initiative.

Je vous prépare déjà d’autres sujets (magiques ?) concernant la ville de Paris, et si vous avez-vous aussi des suggestions d’articles positifs dans le département du 75, vous pouvez me contacter à l’adresse mail contactmissionbenevole@aideemploi-cecf.fr, que j’aurai le plaisir de rédiger.

Le ciment décarboné s’invite à Carbonne

Le ciment décarboné s’invite à Carbonne

Une première usine de ciment décarboné va voir le jour en Haute-Garonne

C’est à Carbonne, en Haute-Garonne, que Borda Occitanie a choisi d’implanter sa première usine de production de ciment décarboné. Objectif de la co-entreprise du groupe Vicat et Materrup : produire 60.000 tonnes de ciment par an, un ciment bas carbone à base d’argiles crues. « L’argile est une ressource naturelle intrinsèquement bas en carbone, disponible et accessible. Au cœur des territoires, l’argile crue employée est issue de l’économie circulaire avec la valorisation de coproduits de carrière », précise Borda Occitanie.

L’argile de cette nouvelle unité de production, implantée sur le site de la carrière Granulats Vicat, proviendra du gisement de celle-ci. Le ciment ainsi produit présentera les mêmes caractéristiques qu’un ciment conventionnel, dont l’empreinte carbone s’élève à moins de 330 kg équivalent carbone par tonne (eq CO2/t). « Une réduction de plus de 45% par rapport à un autre type de ciment », détaille Borda Occitanie. « Composée d’argile crue, ressource locale, cette innovation très bas carbone permet de formuler des bétons émettant jusqu’à moins de 100 kg eq CO2/m3 ».

A l’heure de la transition énergétique, Le CECF salue avec enthousiasme cette initiative, d’autant que ce ciment à base d’argile n’engendrera qu’une faible intensité énergétique.  Une excellente nouvelle !  Vous pouvez nous faire part des vôtres dans le domaine de l’écologie (ou autre), c’est avec grand plaisir que nous nous en ferons l’écho ! Contact : contact@assocecf.fr.

Laurent F

Comment attirer les papillons dans son jardin ? 5 conseils

Comment attirer les papillons dans son jardin ? 5 conseils

Minute Papillons | Comment aménager son jardin pour les attirer ?

Quelle joie d’observer, dès le retour des beaux jours, des touches de couleurs éparses virevoltantes délicatement dans les herbes hautes. Les papillons s’invitent timidement dans le paysage estival et ne demandent qu’à être encouragés. Mais comment attirer les papillons dans son jardin ? Quelles sont les plantes et les fleurs les plus appréciées de ces insectes pollinisateurs ? Voici quelques astuces faciles à mettre en place pour entretenir la biodiversité et favoriser le développement des populations de différentes espèces de lépidoptères. Une manière toute simple d’apporter sa contribution à la préservation des écosystèmes, pour le plus grand plaisir des yeux de tous !

1. Semer des plantes de jardin qui attirent les papillons

Vous vous demandez quelles espèces de fleurs planter pour faire venir les papillons dans votre jardin ? Bonne nouvelle, il en existe de très nombreuses variétés ! Optez pour les plantes mellifères et nectarifères ; elles sont riches en nectar, et les papillons en raffolent. Tout comme les autres insectes pollinisateurs, ils s’en nourrissent puis dispersent le pollen en volant de fleur en fleur, assurant ainsi la reproduction des plantes. Choisissez par exemple de la verveine, du lilas, de la lavande, des roses trémières, des marguerites, des cosmos ou encore des passiflores bleues.

Si vous disposez de suffisamment d’espace, n’hésitez pas à planter un arbre à papillons : de juillet à septembre, il se couvre de grappes de fleurs bleues qui feront leur bonheur. Enfin, pensez à choisir des plantes qui ne fleurissent pas toutes au même moment : en échelonnant les floraisons, les papillons trouveront un coin où butiner tout au long de la belle saison !

2. Conserver quelques mauvaises herbes

Les herbes folles abritent de nombreuses plantes hôtes nécessaires à la reproduction des papillons car c’est ici qu’ils viennent pondre. Ces espèces sauvages jouent donc un rôle essentiel dans le développement de la chenille, qui s’en nourrit. Laisser une petite partie de votre jardin en friche est donc une bonne manière d’encourager leur multiplication et de contribuer à la préservation de l’espèce. Selon les variétés, les papillons iront pondre sur différentes plantes. Le paon du jour choisira les orties (pensez donc à ne pas toutes les arracher et gardez-en quelques-unes dans les recoins de votre jardin) ; le machaon quant à lui ira vers la carotte sauvage, tandis que la belle dame préférera le chardon.

3. Construire des abris

Les papillons sont légers et fragiles. Ils ont besoin de se reposer et de se réfugier pour se protéger des intempéries comme des prédateurs. Il est utile de leur aménager des abris naturels, avec un tas de bois mort ou quelques brindilles. Vous pouvez aussi faire l’acquisition de nichoirs à papillons dans le commerce et les installer en hauteur dans votre jardin, de préférence à l’est pour capter les premiers rayons du matin.

4. Aménager de petits points d’eau

Les papillons s’hydratent en grande partie grâce au nectar qu’ils aspirent en butinant. Toutefois, ils ont également besoin d’eau, notamment quand il fait très chaud. Une flaque d’eau ou quelques gouttes sur une pierre humide peuvent leur suffire mais si vous souhaitez créer un environnement favorable pour attirer les papillons, pensez à laisser traîner quelques coupelles remplies d’eau où ils pourront venir se désaltérer.

5. Jardiner bio

Pour entretenir votre jardin, privilégiez au maximum les méthodes naturelles et biologiques. Il est important d’éviter les pesticides et autres produits chimiques susceptibles de tuer les chenilles. Pour cela, privilégiez le désherbage à la main. Et utilisez un compost naturel pour enrichir le sol et favoriser la santé des fleurs et des plantes.

Au cours des trente dernières années, les papillons ont connu un inquiétant déclin. Heureusement, la sensibilisation accrue du public à la nécessité de préserver la biodiversité a conduit à une plus grande prise de conscience. Et des actions concrètes ont été menées. Ainsi, chacun peut, à sa petite échelle et avec des gestes simples, agir pour que cette extinction ne reste pas une fatalité. Des études récentes montrent d’ailleurs que les populations de papillons commencent à se réimplanter. Un constat encourageant qui incite à poursuivre les efforts ! Sachez d’ailleurs que vous pouvez transformer votre jardin en observatoire pour la science : pour en savoir plus, lisez cet article.

Enfin, pour tout savoir sur les différentes espèces des papillons et apprendre à les reconnaître, consultez ce guide.

Laetitia P.

L’EN2R : la première école de recyclage française ouvre à Lomme

Début avril, le lancement de  la première école de recyclage de France à Lomme a ouvert de nouvelles perspectives pour l’avenir de l’environnement. L’École Nationale du Recyclage et de la Ressource (EN2R) souhaite former 8 000 personnes aux métiers de l’économie circulaire d’ici les dix prochaines années. L’EN2R est implantée au cœur du Village des Solutions de l’Afpa, un cadre idéal pour ses treize premiers élèves âgés de 20 à 53 ans. 

Les Hauts-de-France n’ont pas été choisis par hasard : c’est la région qui concentre le plus grand nombre d’établissements de recyclage, soit 312 ! L’EN2R, en tant qu’école de formation dédiée aux territoires, est née de la volonté de répondre à cette demande croissante de main-d’œuvre qualifiée. En effet, on estime que d’ici 2030, le recyclage générera environ 80 000 emplois indirects. En comparaison, en 2021, 32 600 emplois directs et non délocalisables ont déjà été créés. Les domaines concernés sont multiples : le transport, la dépollution, l’exploitation d’engins, l’ingénierie, la responsabilité en matière de qualité, de santé, de sécurité et de protection de l’environnement (QHSE), ainsi que les fonctions commerciales.

L’établissement représente aussi une opportunité d’emploi avec des stages en entreprise et des échanges internationaux. Il propose une large palette de formations adaptées aux besoins des entreprises du recyclage, allant du CAP au Bac pro, voire jusqu’au niveau Master. Les cours sont dispensés par des intervenants spécialisés, des professionnels volontaires ainsi que des partenaires de la Fédération professionnelle des entreprises du recyclage et de l’Afpa. C’est pour cela que la formation est pratique et s’appuie notamment sur la réalité virtuelle. Des laboratoires dédiés seront également mis en place pour favoriser la création de nouvelles technologies de recyclage plus efficaces et durables. Selon le besoin des étudiants, l’apprentissage peut durer quelques jours ou plusieurs mois. 

Ainsi, l’EN2R est une passerelle vers un avenir plus écologique. Implantée dans une région dynamique, elle ouvre de nouvelles perspectives pour mieux former les jeunes aux métiers du recyclage. Mais elle n’est pas la seule puisque le gouvernement souhaite former tous les diplômés jusque bac +3 à la transition écologique d’ici 2025.

Lille : des radeaux bucoliques pour la biodiversité de la Deûle

Lille : des radeaux bucoliques pour la biodiversité de la Deûle

Depuis deux mois, une dizaine de radeaux fleurissent sur la Deûle. Ils colorent le canal avec leurs tons vert et préservent la diversité biologique de l’espace.

Ces derniers mois, les passants de la citadelle de Lille aperçoivent d’intrigants radeaux flottants végétalisés. Visant à renforcer la biodiversité, ils sont composés de deux couches. L’une, immergée, est dédiée à la protection et reproduction des jeunes poissons. La seconde, à l’air libre, est réservée aux pollinisateurs et aux oiseaux. Pour attirer les petits poissons, un système ingénieux alliant des coquilles d’huîtres à la structure a été réfléchi. Ainsi, ils sont à l’abri des prédateurs de la Deûle comme les brochets.

En quatre mois, un banc de poissons entier peut se renouveler.

Une initiative ambitieuse

De l’extérieur, ces radeaux fleuris ravissent les Lillois avec leur menthe aquatique et leur juncus pouvant atteindre 80 centimètres. Très prisés par les pollinisateurs qui viennent les butiner, ces radeaux offrent également une place ensoleillée pour les volatiles. À l’écart de l’activité humaine, ils redynamisent la population d’oiseaux en milieu urbain qui avait chuté de 27,6 % en trente ans. 

Installés par Ecocean, une entreprise spécialisée dans la restauration de l’écologie, qui participe aussi à la mise en place de parcs naturels, de jardins flottants et de Biohuts à l’international.Ces îlots flottants, nés grâce au budget participatif de la ville de Lille, représentent un investissement de 500 à 800 euros par mètre carré et sont conçus pour durer. « Les premiers signes de dégradation de la plateforme n’apparaissent pas avant les cinq premières années », assure un employé de Ecocean. « En octobre, notre équipe reviendra évaluer les progrès de la biodiversité », ajoute-t-il. Un projet similaire est en cours à Bruxelles.

Article rédigé par Marinette Coupechoux avec Cyrus Bedel

Découvrez la culture aquaponique !

Découvrez la culture aquaponique !

Qu’est-ce que l’Aquaponie ?

L’aquaponie est une méthode de culture hydroponique qui combine la culture de plantes et l’élevage de poissons dans un système fermé. Dans cette méthode de culture, les déchets produits par les poissons sont utilisés comme engrais pour les plantes, tandis que les plantes filtrent l’eau pour la rendre propre pour les poissons. Cela permet de cultiver des plantes et des poissons de manière durable et écologique en utilisant peu d’eau et en créant un écosystème fonctionnel.

Historiquement, l’aquaponie vient d’Amérique du sud où on en a retrouvé des traces chez le peuple Aztèque mais aussi en Asie dans la rizipisciculture. Les déjections des poissons fertilisent les rizières tandis que le riz purifie l’eau avec des rendements de récolte accrus.

Les Nouvelles Fermes

Pourquoi se tourner vers ce mode de culture ?

Selon certaines estimations, l’aquaponie peut réduire jusqu’à 70 % la consommation d’eau par rapport à la culture en sol. Cette économie d’eau est due au fait que l’eau est recyclée et réutilisée dans le système, au lieu d’être perdue par évaporation ou infiltration dans le sol.

L’optimisation de la densité de culture est également reconnue. En utilisant des systèmes de culture en serre ou en intérieur, il est possible de cultiver une grande quantité de plantes dans un espace relativement réduit.

Par ailleurs, ses produits, tels que les poissons et les légumes, sont considérés comme étant de qualité supérieure et offrant de nombreux bienfaits nutritionnels. Ils sont généralement frais, savoureux et sains, car ils sont produits sans l’ajout de produits chimiques ou hormones.

 

En résumé

L’efficacité écologique, l’utilisation minimale des ressources, la polyvalence, la possibilité de culture en milieu urbain, une faible empreinte carbone et la possibilité de production tout au long de l’année sont de forts arguments en faveur de ce mode de culture encore trop peu connu du grand public.

 

 

Article rédigé par Anne.H