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Sublimer le quotidien

Sublimer le quotidien

« Sublimer le quotidien », tel est le thème de la 17e édition des Journées européennes des métiers d’art (JEMA) qui se déroule du 27 mars au 2 avril 2023. Pendant une semaine, l’artisanat d’art et les savoir-faire sont mis à l’honneur un peu partout en France et en Europe. Les professionnels ouvrent les portes de leurs ateliers et invitent le public à un moment de découverte et de partage. Céramistes, typographes, maroquiniers, ébénistes, costumiers… près de 300 métiers d’art sont représentés, de quoi susciter la curiosité et éveiller quelques vocations !

Le printemps des métiers d’art

Le début du printemps est l’occasion de pousser la porte de nombreux ateliers pour mieux comprendre les techniques, parfois ancestrales, utilisées par des artisans d’horizons très différents. Lancé par l’Institut national des métiers d’art (INMA) afin de permettre au grand public de découvrir des professions parfois méconnues, ce rendez-vous annuel permet à l’artisanat local d’occuper le devant de la scène le temps d’une semaine.

Visite d’une coutellerie, atelier de tournage chez un potier, découverte d’une fabrique de pâte de verre en compagnie d’un mosaïste, exposition pédagogique chez un maître verrier, initiation à la technique du cannage avec un rempailleur, parcours dans une manufacture de tapis… diverses formules sont proposées pour explorer la richesse du patrimoine issu des métiers d’art.

Près de 7 000 événements, entièrement gratuits et pour tous les publics sont prévus. Pour connaître les initiatives qui ont lieu près de chez vous, consultez le programme ici.

Des rencontres d’exception

À la manière des Journées du patrimoine, les JEMA sont aussi une opportunité de se rendre dans des lieux prestigieux pour prendre part à des événements habituellement inaccessibles au public.

Ainsi, les parisiens pourront assister, au Musée Yves Saint Laurent, à une démonstration de broderie d’or par une spécialiste en orfèvrerie textile, tandis qu’au Musée Bourdelle, un atelier est organisé sur la technique de la pierre de taille.

De multiples activités sont proposées sur le même principe dans toute la France et dans vingt pays d’Europe. Au Capitole de Toulouse, un conférencier restaurateur de peinture explique les techniques utilisées dans la rénovation de la galerie Henri Martin. Et dans le Cotentin, un ferronnier présente les réalisations effectuées, selon des techniques anciennes, pour divers monuments historiques. Pour participer à ces « rendez-vous d’exception », il faut s’inscrire au préalable.

Une palette de métiers à découvrir

Seize familles de métiers sont représentées, englobant chacune une ribambelle de professions spécialisées plus ou moins répandues :

  • Ameublement et décoration (ébéniste, canneur, rempailleur, doreur, encadreur, graveur sur pierre, mosaïste, mouleur, passementier…)
  • Architecture et jardin (charpentier, couvreur, vitrailliste, marbrier, menuisier, jardinier du patrimoine…
  • Bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, horlogerie (sertisseur, polisseur, diamantaire, graveur, ciseleur…)
  • Céramique
  • Cuir (bottier, fourreur, maroquinier, taxidermiste…)
  • Instruments de musique (facteur d’instruments, restaurateur…)
  • Jeux, jouets, ouvrages mécaniques (fabriquant de maquettes, de marionnettes, d’automates…)
  • Luminaire
  • Métal (coutelier, ferronnier, forgeron, fondeur…)
  • Mode et accessoires (couturier, chapelier, lunetier, tailleur…)
  • Papier, graphisme, impression (calligraphe, enlumineur, papetier, typographe…)
  • Restauration (de meubles, de peintures, de vitraux…)
  • Spectacle (costumier, fabricant de décor, perruquier-posticheur…)
  • Tabletterie (nacrier, tabletier, fabricants d’objets en bois précieux ou en ivoire comme les plateaux de damiers et d’échiquiers…)
  • Textile (brodeur, dentellier, tisserand…)
  • Verre et cristal (verrier)

Passions, transmissions, vocations

Ces journées s’adressent à tous les profils et toutes les tranches d’âge. Elles offrent au public scolaire et plus particulièrement aux adolescents, une mine d’informations concrètes susceptibles de constituer le point de départ d’un projet professionnel. Ces échanges avec des artisans passionnés et la valorisation de ce patrimoine véhiculent des valeurs de transmission. De nombreux centres de formations profitent d’ailleurs de l’événement pour organiser des portes ouvertes et présenter les filières et leurs débouchés. De quoi donner des idées aux jeunes qui se questionnent sur leur avenir, mais aussi une belle source d’inspiration pour les adultes en reconversion.

Laetitia P.

 

 

 

Découvrez le terroir arménien !

Découvrez le terroir arménien !

Petit pays du Caucase comptant un peu plus de 3 millions d’habitants, l’Arménie se caractérise par son territoire composé majoritairement de chaînes de montagnes et par le fait de n’avoir aucun accès à la mer. Située aux confins de l’Europe et de l’Asie, sa localisation lui confère une gastronomie variée aux influences turques, grecs, iraniennes, arabes et caucasiennes.

Les incontournables de la cuisine arménienne

Les mezze sont sans aucun doute le plat le plus populaire d’Arménie. Ce sont des petites bouchées qui peuvent se déguster chaudes ou froides. Le sarma ou feuille de vigne farcie est l’un des mezze les plus consommés. Son origine fait d’ailleurs l’objet de querelles entre la Turquie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Ces feuilles de vigne se dégustent froides et sont farcies de riz, d’oignon, de raisins secs et d’herbes.

Les viandes de bœuf et d’agneau sont les plus consommées en Arménie. Elles servent notamment de farce dans l’élaboration de dolma (aubergines, poivrons, tomate, pomme de terre). Elles sont également utilisées pour la fabrication de croquettes épicées (kuftah) mais  aussi intégrées dans des plats plus consistants tels que les ragoûts. C’est le cas du harissa (à ne pas confondre avec la célèbre sauce pimentée). Le harissa est un plat mijoté fait à base de purée de blé concassé avec de la viande ou le khashlama, un ragoût d’agneau et de pomme de terre .

Le poisson est considéré en Arménie comme un mets raffiné et onéreux. N’ayant pas d’accès à la mer, la consommation de poisson est seulement possible grâce au lac Sevan, où se trouve l’ichkhan (prince). Il s’agit d’une variété de truite qui ne se trouve que dans ce lac. De nombreux bassins d’élevage ont cependant vu le jour afin de répondre à la demande croissante des consommateurs.

Street food arménienne

La lahmajun (pizza arménienne) est l’un des snacks de street food les plus emblématiques d’Arménie. Elle est composée d’une pâte fine recouverte d’oignons frits, de viande hachée et de sauce tomate. Elle est ensuite garnie de tomates, concombres et oignons. Elle se déguste comme une crêpe.

Le loulé kebab et le khorovadz sont des variantes du traditionnel kebab, servis avec le célèbre pain lavash.

Douceurs sucrées

Les pâtisseries sont majoritairement d’inspiration orientale et très sucrées. Le baklava, le khadaïf et le bourma comptent parmi les pâtisseries les plus connues et sont faites à base de pâte filo et de fruits secs imbibés de sirop à l’eau de rose.

La renaissance des vignobles arméniens

Si l’Arménie est considérée comme l’un des berceaux historiques de la civilisation, c’est également le cas pour la production de son vin. Des fouilles archéologiques menées en 2007 et 2008 dans la ville d’Areni ont en effet révélé la présence de restes d’une cuve d’argile servant à presser les raisins datant de plus de 6000 ans.

Sous l’ère soviétique, les autorités ont décidé de confier la production viticole à la Géorgie, voisine de l’Arménie. Les pieds de vigne ont tous été arrachés, laissant un patrimoine viticole anéanti. Depuis une quinzaine d’années, investisseurs, entrepreneurs, vignerons et simples paysans s’efforcent à faire renaître ce patrimoine. L’Arménie compte aujourd’hui 8 régions viticoles et produit 12,4 millions de vin chaque année. Ses principaux acheteurs sont la Russie suivie des États-Unis et de la Chine.

Présence de l’Arménie dans la gastronomie française

Parmi les personnalités de la gastronomie française qui ont un lien avec l’Arménie, on peut citer Julia Sedefdjian. Elle est la plus jeune cheffe étoilée de France dont le père est arménien. Elle possède le restaurant “Baieta” et le restaurant “Epicerie Cicéron”, situés à Paris, où l’on peut déguster des plats aux influences arméniennes.

Sarma (feuille de vigne farcie)

 

Article rédigé par Maud L.

En savoir un peu plus sur les cercles de femmes

En savoir un peu plus sur les cercles de femmes

Coutumes ancestrales réactualisées, les cercles de femmes prennent de l’ampleur. En quoi consiste cette pratique, et qu’apporte-t-elle à ses participantes ?

Un rituel ancien

Jadis les femmes se réunissaient pour transmettre leurs savoirs et célébrer le passage à l’âge adulte symbolisé par les règles. Ce rite des « Tentes rouges », relancé aux Etats-Unis en l’an 2000, inspire les cercles d’aujourd’hui dans le monde entier.

Un espace de confiance

Le déroulement d’un cercle de femmes repose sur quelques principes fondamentaux : placées en cercle, les participantes y livrent leurs histoires et leur expérience de femme en recevant l’écoute bienveillante de toutes les autres. Une animatrice organise l’échange et peut proposer la pratique de l’art thérapie ou de la méditation. Une séance dure généralement deux à trois heures mais l’expérience peut être étendue à un week-end, voire même à une semaine entière.

Une source de bien-être

Réunissant des femmes de toutes les générations, le cercle permet à chacune de se reconnecter à son corps et à sa nature féminine. Dans ce cocon sécurisant, on oublie les tensions de la vie moderne et les injonctions à mieux faire : ici, ni jugement ni comparaison. Les femmes apprennent à lâcher du lest et à écouter leurs émotions. Elles y gagnent alors une énergie et une confiance en elles-mêmes renouvelées.

Deuxième apport, celui de la communauté : en écoutant les récits des autres, les femmes découvrent qu’elles partagent des difficultés et des préoccupations semblables. Cet effet miroir leur permet de relativiser leur quotidien, tout en se sentant soutenues et entourées par leurs pairs.

Lieu de ressourcement et de parole échangée librement, les cercles féminins apportent donc de l’apaisement et de l’épanouissement à chacune. Nul doute que ces bienfaits rejaillissent positivement sur les relations des femmes avec leur entourage masculin.

Pour en savoir plus :

Les cercles de femmes : Animer et tisser le lien de sororité, de Daisy et Julie Bodin. Ed. Eyrolles.

Créez votre cercle de femmes et découvrez la force de la sororité, de Roxane-Marie Galliez. Ed.Vega-Eds.

Article rédigé par Frédérique M.

Si on parlait “chocolat” …

Si on parlait “chocolat” …

Les fêtes de fin d’année sont encore bien présentes dans les esprits. Profitons-en pour mettre en lumière un incontournable des festivités : le chocolat ! Au pied du sapin pour certains, au quotidien pour d’autres, il est profondément inscrit dans l’ADN des traditions françaises. Mais qu’est-ce qui le rend si populaire ? (suite…)

Samain : la fête celte à l’origine d’Halloween

Samain : la fête celte à l’origine d’Halloween

Lundi dernier, nous célébrions Halloween. Si beaucoup s’accordent à dire que cette fête nous vient directement des États-Unis, peu d’entre nous connaissent véritablement son histoire.

Au-delà de cette apparence purement commerciale et festive, Halloween puiserait ses origines dans la tradition celtique. L’ancien nom celte de la fête d’Halloween ne serait autre que « Samain ». Il s’agirait de l’une des quatres fêtes religieuses Celtes avec Beltaine, Imbolc et Lugnasad. En effet, Samain correspond à la nuit du 31 octobre au 1er novembre de notre calendrier chrétien. Cette fête n’était autre que le nouvel an celtique. Il est dit qu’elle servait de jour de transition entre la saison claire et la saison sombre. Elle était célébrée en Irlande et en Ecosse, là où vivaient les Celtes à l’époque.

Ce sont les migrants irlandais et écossais qui, fuyant la Grande Famine, ont finalement permis à cette fête de se développer sur le continent américain. Par la suite, cette fête s’est alors répandue au Canada, en Australie, au Royaume-Uni et en Irlande.

Le rituel de la fête Samain

La fête de Samain était célébrée 3 jours avant le 31 octobre et 3 jours après, du 29 octobre au 4 novembre d’après notre calendrier grégorien. Plusieurs cérémonies étaient organisées durant ces quelques jours.

Le feu était à l’époque un élément sacré de la fête de Samain. De grands feux étaient allumés par les druides pour alimenter les différents feux de joie mais aussi pour chauffer les foyers. Ces feux étaient connus pour protéger les familles des mauvais esprits. Le jour de Samain, les habitants ayant perdu des proches laissaient la porte de leur maison ouverte. Ce geste hautement symbolique avait pour but d’accueillir la ou les personnes décédées et de les laisser prendre place à table lors du souper.

A quand la prochaine fête ?

Selon la tradition celtique, la prochaine fête à célébrer sera Beltaine ou l’arrivée des beaux jours, le 1er mai.

« Elle correspond au passage vers la moitié lumineuse de l’année et annonce un changement de rythme de vie qui se tourne désormais davantage vers les activités extérieures, dans la nature et la flore en plein épanouissement. »

https://www.beltaine.fr/contact/quest-ce-que-beltaine/

 

Article rédigé par Maurine L.

 

Les semences anciennes, alliées de la santé et de la biodiversité

Les semences anciennes, alliées de la santé et de la biodiversité

Blé, maïs, riz… tout le monde connaît et consomme ces céréales les plus répandues dans le monde. Elles constituent la base de notre alimentation et fournissent les apports quotidiens nécessaires en protéines, minéraux et vitamines. Ces aliments sont le fruit d’une sélection opérée par l’homme depuis plusieurs millénaires, dans le but de cultiver des graines à la fois résistantes et rentables. Aujourd’hui, de plus en plus d’agriculteurs prennent le parti de privilégier les semences anciennes. Ils souhaitent ainsi favoriser la biodiversité et proposer aux consommateurs des produits sains et authentiques

Qu’entend-on par semences anciennes ?

Après la seconde guerre mondiale, la massification des cultures a mis de côté les semences anciennes pour privilégier des variétés plus modernes. Le blé, par exemple, est la base de notre alimentation ; il permet de produire de nombreux aliments transformés (biscuits, pâtes…). Cette céréale est issue d’une variété hybride que l’homme a sélectionnée et diffusée dans le monde entier. Mais sa culture nécessite un apport conséquent en engrais et en divers produits afin de combattre les maladies.

Depuis quelques années, de plus en plus d’agriculteurs remettent au goût du jour les graines oubliées et cultivent des céréales plus rustiques et plus écologiques. Mais qu’entend-on exactement par semences anciennes ? Et pourquoi reviennent-elles à la mode ?

Le retour des graines oubliées

Il s’agit en fait de graines qui ne sont plus majoritaires dans les cultures agricoles de masse. Parmi celles-ci, nous pouvons citer entre autres le sorgho, l’épeautre, le sarrasin, l’orge et de nombreuses autres variétés. Ces semences anciennes présentent l’avantage d’être très résistantes. En effet, elles s’adaptent sans problème à tous types de terroirs. Mais ce n’est pas tout. Pour s’épanouir, les céréales d’antan n’ont pas forcément besoin d’être alimentées en engrais et le désherbage n’est pas nécessaire.

Vous l’aurez compris, sans utilisation de produits chimiques, les semences anciennes sont idéales pour la culture biologique

Semences anciennes, des bienfaits pour la santé ?

En plus de favoriser une diversité agricole, les semences anciennes garantissent les apports nutritionnels indispensables au quotidien, tout en limitant l’utilisation de produits chimiques. De plus, grâce à des gluten plus digestes ou en plus faibles quantités, les personnes intolérantes peuvent privilégier facilement leur consommation.

Sur la liste des bienfaits des semences anciennes sur notre santé, citons entre autres : 

  • Le blé de Khorasan, qui apporte 10% à 25% de protéines, fibres, cuivre, fer, zinc, vitamines B1, B2 et B3 en plus que le blé traditionnel.
  • Le sarrasin, cousin du quinoa, qui offre des protéines et une forte concentration de magnésium.
  • Le millet, traditionnellement consommé en Asie et en Afrique, est sans gluten. Il bénéficie d’une bonne teneur en magnésium et son amidon est très digeste.

La liste est encore longue, car il existerait plus de 300 variétés de céréales anciennes. 

Un réseau de protection dynamique, en France et en Alsace

Si elles ne sont pas maintenues en culture de manière régulière, les graines oubliées pourraient disparaître. Ce patrimoine est d’une importance capitale puisqu’il permet de garder une biodiversité de plus en plus convoitée. C’est pourquoi de nombreux agriculteurs français mettent en avant leur attachement aux semences anciennes.

Les semences anciennes en France

C’est pour cela que plusieurs associations françaises militent pour la diffusion de graines biologiques. Leur objectif est de promouvoir des produits naturels. Ainsi, elles s’assurent que les agriculteurs ne soient pas dépendants de semences issues d’industries multinationales qui privilégient les produits OGM. 

Par exemple, le Réseaux Semences Paysannes a créé un collectif national autour des différents domaines de l’agriculture : culture potagère, arboriculture, fourrage

En Alsace, Kerna ùn Sohma représente les cultures anciennes

Au cœur de ce réseau, en Alsace, l’association Kerna ùn Sohma (graines en semences en alsacien) œuvre auprès de tous les acteurs qui jouent un rôle de près ou de loin dans ce domaine. Les producteurs, les boulangers, les consommateurs sont tous sensibilisés sur le thème de la biodiversité et du respect des droits des paysans. Ainsi, le but de Kerna ùn Sohma est de protéger et promouvoir les semences anciennes grâce à diverses actions :

  • Répertorier, sauvegarder et multiplier les semences,
  • mutualiser le savoir faire des paysans et le matériel de récolte,
  • créer une maison des semences alsacienne,
  • former aux techniques de conservation et de multiplication,
  • et partager toutes les connaissances dans ce domaine.

L’association intervient non seulement dans les cultures céréalières mais aussi dans le secteur de la vigne avec l’introduction de pieds anciens dans différents domaines alsaciens. Elle sensibilise également le grand public via différents événements autour de l’agriculture durable

Grâce à ces actions autour des semences anciennes, l’agriculture française peut proposer aux consommateurs un choix plus vaste de produits naturels. Cela permet également aux professionnels de la terre de partager avec la population un savoir-faire ancestral qui débouche sur la commercialisation d’aliments plus sains.

Article rédigé par Benjamin C.